Le vieillissement cutané : comment cela fonctionne-t-il ?
La peau est un organe. Elle est de ce fait soumise à un vieillissement naturel. Celui-ci peut toutefois être accéléré sous l’influence de facteurs physiologiques, mais pas seulement. Les causes sont aussi à trouver dans notre environnement et nos comportements : exposition aux produits du tabac, aux rayonnements ultraviolets et encore à la pollution atmosphérique.
D’une manière générale, le vieillissement cutané est « lié à une altération des mécanismes de réparation ou de maintenance des cellules », décrit la Société française de dermatologie (SFD). En effet, à l’image des os, la peau vit un renouvellement permanent. Il se situe au niveau de l’épiderme, la couche superficielle de la peau, site de formation de cellules appelées kératinocytes. Celles-ci se renouvellent tous les 28 jours. Mais avec l’âge, ce phénomène se ralentit et peut passer à plus de 30 jours.
Résultat : « les cellules les plus anciennes peuvent alors s’accumuler et donner l’impression de teint brouillé et de peau épaissie, traduisant également le dessèchement cutané ». Lequel est susceptible de faire le lit de rides, dans un contexte également où la peau tend à s’amincir et à perdre en élasticité. Le vieillissement cutané est aussi expliqué par la baisse de la sécrétion hormonale observée au fil du temps. A l’image notamment des hormones thyroïdiennes ou sexuelles qui exercent un rôle important sur la croissance et l’aspect de l’épiderme.
Soleil, ennemi numéro un
Au-delà de l’aspect physiologique, l’impact de l’environnement est aussi majeur. En cause, des éléments tels que le tabagisme, l’exposition au soleil, la pollution ou le stress susceptibles de modifier le capital génétique des cellules cutanées. A tel point qu’elles deviennent plus fragiles et moins efficaces dans leur processus de renouvellement.
Pour le soleil, les ennemis se nomment ultraviolets (UV) A et B. Les premiers provoquent l’activation de radicaux libres – des substances toxiques qui agressent l’organisme – dans les cellules profondes de la peau. Et comme ils ciblent l’ADN, ils augmentent le taux de dégradation cellulaire par rapport à la construction. Et si les seconds (UVB) sont majoritairement bloqués par l’épiderme, 10% pénètrent jusqu’au derme, situé sous l’épiderme. Avec là le risque de mutations de l’ADN susceptibles d’entraîner la formation de cellules cancéreuses.
Quelle stratégie anti-vieillissement ?
Le tabac, rappelle la SFD, « dégrade les structures fondamentales du derme, notamment l’acide hyaluronique, et provoquent une production de mauvaise élastine », la protéine responsable de l’élasticité de la peau. Quant à la pollution atmosphérique, elle exerce également un rôle d’accélérateur du vieillissement de la peau en diminuant son système de défense immunitaire et en baissant son degré d’hydratation. « Il est possible d’en limiter les conséquences visibles », conclut les dermatologues. Misez pour cela sur une alimentation riche en antioxydants (fruits, légumes, poissons…), la pratique régulière d’une activité physique, une protection solaire renforcée et un arrêt du tabagisme.
Publié le 24/05/2018.
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